Tout un été à attendre…
2 mois qu’il/elle vous rebat les oreilles avec ça ! La Grande Ecole.
- Moi, je vais aller au CP, moi !
- C’est fini la maternelle, moi je suis grand/grande.
- Et je serai à la grande école, moi !
- Moi, je vais avoir un nouveau maître/maîtresse, moi moi moi…
Et vous avez bien évidemment joué le jeu : trouvé le cartable dès juillet, la tenue de rentrée dans la foulée, et bien acheté les 2 trousses…
– La maîtresse, elle a dit : une pour les stylos et une autre pour les feutres et les crayons de couleur. Pas tout dans la même, faut pas tout mélanger, la maîtresse du CP elle a dit.
Le jour J vous ne le/la teniez plus. Levé/e avant l’aube, vous l’aviez trouvé/e assise à la table de la cuisine, habillé/e de pied en cap (avec le blouson – parce que ma maîtresse elle a dit qu’il fallait se couvrir le matin) et le cartable entre les jambes. Il/elle avait même accepté de poser pour l’inévitable photo de rentrée destinée à papy/mamy et, pour une fois, vous aviez échappé aux habituelles grimaces : il/elle avait un sourire qui lui mangeait tout le visage !
Vous, vous avez passé une semaine de dingue, à courir pour les fournitures manquantes, à faire la queue pour l’inscription à l’école de cirque, de musique, au club de foot, au ping-pong ou au judo : il faut quand même aussi s’occuper de l’aîné !
C’était il y a déjà 1 mois.
C’était une belle rentrée
A l’école, votre petiot/petiote a déjà planché sur ses premières évaluations… Et le couperet est tombé : il/elle éprouverait « quelques difficultés. »
Pourtant, rencontrer des difficultés, c’est bien un passage obligé pour apprendre ! S’il n’y a pas de problème, inutile de chercher une solution et si on ne cherche rien, on n’apprend rien non plus. Il/elle est donc en train de réussir.
Le souci, c’est qu’on a peur que cela dure, (alors qu’il /elle est au CP depuis quelques semaines et qu’il reste juste allez… 10 années de scolarité obligatoire !) et que ce «retard » pourrait devenir un obstacle à sa progression.
On ne compare pas des pommes avec des oranges
Alors on compare… Avec sa sœur aînée, son grand frère, son cousin, son petit copain de crèche. Même si on sait bien que chaque enfant est unique. Mais de comparer on ne peut pas s’empêcher et on s’inquiète. Cette inquiétude, votre enfant la sent bien. Il aurait bien aimé donner moins de tracas à ses parents, épater sa grand-mère, et faire le fier devant son grand frère.
Pourtant, il pense avoir fait tout comme il faut : levé le doigt pour répondre, sorti le crayon vert quand on lui demandait, rapporté à temps son livre de bibliothèque. Il a peut-être eu du mal à se tenir assis, à rester sage comme une image, à finir en même temps que tous les autres, mais il a essayé ! Il a peut-être cherché à remplir toute sa fiche, à bien écrire la date, à bien recopier tout ce qui était marqué au tableau. Bref il a fait ce qu’il a pu !
Quand il était plus petit, quand il n’arrivait pas à manger avec sa cuiller, à tenir sur son vélo, ou à mettre ses chaussettes dans le bons sens, il y avait toujours quelqu’un pour lui venir en aide. Alors qu’est-ce qui a changé ?
Si votre enfant a besoin d’aide, il faut agir !
Suivez notre série d’articles sur l’ensemble des dispositifs qui existent pour accompagner les enfants dans leurs apprentissages. De l’école aux professionnels, on ne connaît pas toujours toutes les aides qui existent pour les élèves en difficulté.